lundi 16 mai 2011


Je suis un homme qui aime la musique. Mais ça, vous l’aviez compris je pense.

Mes orientations musicales sont plutôt teintées puisque les musiques principales que j’écoute viennent des univers de la black music… mais pas le « arènebi » tel qu’il est exploité/transformé depuis que des vocalistes en mal de performances vocales nous ont cassé les oreilles sur leurs concours de « je serai celle qui tient la note le plus longtemps » : Whitney Houston et  Marya Carey en première ligne, sans oublier leur french adaptations : Céline Dion, Lara Fabian…

Ma Black Music s’écrit avec les tripes, certes, mais surtout avec le cœur et l’esprit : nous y sommes : la Soul. Mais il y a aussi la funk et bien sûr le vrai Rythm and Blues. Et parfois, le rap pénètre ma discothèque.
Du Rock fait aussi partie de ma discothèque, heureusement, mais décidément pas le rock garage, ou alternatif auquel je ne peux vraiment pas me résoudre. Les Stones , les Beatles, Led Zep’ sont les indéniables piliers de ma culture rock
Et comment vivre sans la Pop ? Celle qui nous met en joie, qui sait rassembler des publics différents, qui sait créer des mouvements et installer des tendances ? Sur le domaine de la tendance, bien évidemment, l’electro est reine et maîtresse. Comme pour le rock, ce ne sera pas la veine expérimentale qui me transcendera, mais plutôt une musique sachant allier rythmes et harmonie. C’est la raison pour laquelle les Pink Floyd sont aussi à inscrire dans mes piliers du rock, bien que j’éprouve aussi le besoin de les ranger dans l’electro…

En termes d’artistes, outres ceux que j’ai cités, il y en a deux qui restent non pas les piliers, mais la base sur laquelle je pose mes piliers : 


Marvin Gaye. Découvert sur le tard, puisque c’est grâce à son dernier album de son vivant – Midnight Love en 1982 - que j’y ai pris goût. La vague fut violente puisqu’en deux ans, j’ai rattrappé le temps perdu pour connaître la plus grande partie de sa production et de sa vie. Le personnage m'a séduit par son charme bien sûr, et par son le changement incroyable qu'il a donné à sa carrière en passant du jour au lendemain de "chanteur à midinettes" à "chateur engagé". Le soir de sa mort, j’ai pleuré comme une madeleine, il faut dire que je me passais en boucle le morceau le pire : If I Should Die Tonight. Mais mes pleurs étaient aussi motivés par le fait que jamais je ne le verrais sur scène… Je hais son père !

Et puis… Et puis… il y a mon p’tit bonhomme… Celui que j’ai décvouvert en 1980 en écoutant Smith et Wesson qui animaient le 23H-01H sur Radio 7. Cette radio était la première radio pour les jeunes sur la bande FM, émanation de Radio France, puisqu’il y avait encore le monopole d’état sur la FM. C’était la première fois qu’une radio passait de la musique de club, en mixes. Et en 79, il y a eu un morceau incroyable : I Wanna Be Your Lover. Un certain Prince. Depuis, je n’ai pas décroché même si, je l’avoue, je n’adore pas l’intégralité de l’énorme production du nain pourpre. Quoiqu’il en soit, cette production est un sans faute de 1978, ses débuts officiels, jusqu’à 1988, Lovesexy. Depuis, il y a eu des périodes de grands creux, avec de-ci de-là, quelques pépites – rares - mais surtout, des performances live incroyables, car c’est maintenant sur scène que Prince délivre tout son talent, tous ses talents. Il reste, à mes yeux, la dernière véritable star, car il continue, malgré tout, à se comporter comme une star, avec ses insupportables caprices, et son côté tellement imprévisible pour les organisateurs de concerts…

Enfin, comme je m’endors toujours avec mes intra-auriculaires pluggés dans les ouïes, il y a un peu de classique. Parce que cela apaise, et parce que certains compositeurs comme Bach ont créé une musique incroyablement rythmée qui permet à l'esprit de s'embarquer vers un repos parfois difficile à trouver.

Et puis, le plus interessant et le plus enrichissant dans la musique est de se laisser surprendre, que cela soit par des nouveautés... ou même des vieilleries, car combien de fois m'est-il arrivé de me dire "comment ai-je pu aimer ce truc" , ou alors à l'inverse "comment n'ai-je pas aimé celui-là. 

La découverte et la redécouverte ont du bon.